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Le parasitisme et la rentabilité de mon élevage.

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Le parasitisme digestif des bovins, incontournable lors de pâturage, doit être contrôlé afin de limiter son impact sur la rentabilité de l’élevage.

vache2

 

Durant cet automne, nous avons mené une action de collecte d’échantillons de lait dans 93 élevages en vue d’apporter à nos éleveurs une information sur le parasitisme de leurs troupeaux. Les résultats se répartissent de la façon suivante :

 

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Pour comparaison, voici la répartition des résultats des échantillons collectés à l’automne 2014 :

 DO-1

 

 

L’interprétation de ce résultat est à moduler avec :

  • Le niveau de production laitière
  • La proportion d’herbe pâturée de la ration
  • Le temps effectif de contact avec les vers (nombre de mois de pâturage)
  • La conduite du pâturage (chargement, rotations, pâturage croisé avec des génisses)

 

 

Cette étude révèle que, en 2015, 90 % des élevages ont subi une pression parasitaire qui peut impacter leurs performances (contre 66% en 2014).
Ces mauvais résultats sont à corréler directement au climat et à la météo mais d’autres facteurs de risques interviennent (chargement des parcelles, rotations et conduite au pâturage, plannings de vermifugation mal adaptés, pâturages croisés…).

 

La baisse des performances impacte vos résultats économiques à plusieurs niveaux avec :

  • Des pertes = manque à gagner : ralentissement de la croissance des jeunes, augmentation de l’âge au 1er vêlage, baisse de production laitière, animaux malades atteints de diarrhée, diarrhées néonatales liées à la dégradation de qualité du colostrum, mortalités éventuelles…
  • Des coûts = dépenses de santé : achats de vermifuges, soins des animaux malades

 

Le graphique suivant rappelle les composantes de l’impact économique du parasitisme dans la plupart des élevages : les pertes afférentes à ce poste sont très souvent supérieures aux coûts engagés.

 

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L’équipe de la clinique vétérinaire du Kreiz Breizh est engagée dans une démarche préventive et propose des services adaptés à l’éleveur désireux d’améliorer sa productivité et sa rentabilité.

Intervenants dans un élevage, notre priorité est de diminuer le manque à gagner.
En effet, en santé animale, la réduction des pertes est un levier beaucoup plus important que la réduction des coûts.

 

 

S’agissant du parasitisme, le but de l’éleveur doit être de maintenir l’équilibre entre ses animaux et leurs parasites à un coût raisonnable. Les recommandations suivantes sont fondamentales :

  • L’installation de l’immunité chez les jeunes doit être favorisée
  • La contamination des pâtures et des animaux doivent être limitées
  • L’optimisation des traitements vermifuges « onéreux » est indispensable

 

Pour information, vermifuger un troupeau de 70 vaches laitières avec un produit Pour On (=à appliquer sur le dos) de 5 litres coûte 540 € HT (dans notre structure).

La question que l’éleveur voulant être rentable doit se poser est la suivante: Le traitement que j’administre est-il utilisé à bon escient?
En effet traiter son troupeau sans connaître son statut parasitaire peut être hasardeux:
certains troupeaux ne nécessitent pas de traitement antiparasitaire, il est alors inutile de dépenser une telle somme.
A contrario investir dans un bon traitement pour un troupeau trop fortement parasité est clairement un acte rentable.

D’où l’intérêt de faire le point sur le statut parasitaire de son élevage.

 

 

Pour consulter nos services « gestion du parasitisme », cliquer ici.

Vermifuger moins, vermifuger mieux

VERMIFUGE CHEVAUX ROSTRENEN VETERINAIRE CENTRE BRETAGNE VERS

 

AUTOMNE

La fin d’année est une période charnière dans la gestion du parasitisme de vos chevaux. En effet, les parasites, hôtes indésirables de vos animaux, ont pondu ; les pâtures sont contaminées d’œufs ou de larves et les chevaux se réinfestent au fur et à mesure qu’ils mangent.

 

Lorsque l’on évoque la gestion du parasitisme, on résume souvent cette action à la seule vermifugation. Cependant, l’utilisation systématique et abusive des vermifuges conduit inévitablement à la perte d’efficacité de ces derniers avec l’apparition de populations de parasites résistantes. Certains pays à travers le monde font déjà face à des populations de vers résistantes.

 

 

 

L’équipe vétérinaire de la Clinique propose d’améliorer les pratiques de vermifugation en accord avec les nouvelles données terrain et les nouvelles avancées scientifiques :

 

 

 

1/ L’utilisation des vermifuges doit être faite de manière raisonnée, suite à la réalisation d’une COPROSCOPIE* pour vérifier la présence de tel ou tel parasite. Ainsi, on réduit le nombre de vermifuge donné annuellement, et on laisse vivre une population « refuge » de parasites qui restera sensible aux vermifuges. Par ailleurs, d’un point de vue budgétaire, l’économie faite en achat de vermifuge couvrira largement les coûts de coproscopie.

 

 

 

2/ D’autres formes de lutte doivent être adoptées :

  • Garder les chevaux par classe d’âge
  • Eviter le surpâturage : disposer d’1 hectare par cheval
  • Ramasser les crottins, idéalement 2 fois par semaine (très efficace mais contraignant)
  • Pratiquer la rotation annuelle des pâtures ou le pâturage alterné bovins/chevaux (car les larves de strongles sont résistantes dans le milieu)
  • Nettoyer consciencieusement les box de poulinage (infection à parascaris)

crottin

 

 

La COPROSCOPIE, qu’est-ce que c’est, à quoi ça sert ?

C’est une méthode simple, rapide et peu coûteuse qui vous permet d’avoir une photographie à un instant donné du statut parasitaire de votre cheval. C’est une analyse au microscope réalisée à partir de crottin frais (ramassé proprement sans terre/débris et immédiatement après défécation) et acheminé sous 24h à la clinique.

Les intérêts :

  • En cas de maladie : diarrhée, amaigrissement, coliques…
  • Sur un cheval isolé, savoir s’il est nécessaire de vermifuger
  • Sur un troupeau, dépister les animaux porteurs (20% des animaux hébergent 80% des parasites)
  • Dans un élevage, tester l’efficacité d’un vermifuge en faisant 2 coproscopies à 2 semaines d’intervalle.

    Prix : 13.33€ TTC la première

       Puis  9.70€ TTC les suivantes

Nous recherchons :

  • Les différents œufs de parasites (strongles, strongyloïdes, ascaris, taenia…).
  • Leurs quantités respectives sont exprimées en œuf par gramme.

Les conclusions :

  • L’analyse quantitative nous permet de décider de la nécessité de vermifuger le cheval (seuil de 200 O.PG. pour les strongles)
  • L’analyse qualitative est intéressante car certains parasites ne doivent pas du tout être présents chez le cheval. Leur simple découverte signifie qu’il faut vermifuger.

Les limites de cette analyse :

  • Les vers n’excrètent pas des œufs de façon continue (moins en hiver, variable selon les espèces ex : taenia). Les œufs d’oxyures ne seront pas trouvés dans les crottins (seulement sur l’anus).

 

 

echantillon mortier microscope1

 

 

 

 

 

 

 

Le Lapin, présentation et conseils.

LAPIN VACCIN ROSTRENEN CENTRE BRETAGNE VETERINAIRE CLINIQUE CONSEILS  

. Le lapin est un animal domestiqué depuis plus de 1000 ans. Le poids d’un lapin nain varie entre 800g et 1,9 kg. Son espérance de vie est de 5 à 10 ans, parfois plus, jusqu’à 14-15 ans pour certains chanceux!

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Enclos-SansCage-01-300x200                  Le lapin peut vivre seul ou en groupe, dans un enclos ou une grande cage, ou en liberté surveillée dans la maison. La litière de la cage est composée de foin ou litière de bonne qualité. Le sol doit ne doit pas être trop glissant: litière épaisse, ou tapis, moquette, lui permettent de ne pas s’abimer les pattes.

S’il vit en cage, il est conseillé de le faire sortir le plus souvent possible. Un lapin doit courir , sauter, jouer au moins 3h par jour. De cette manière vous évitez l’obésité et vous participez à son bien être mental évitant ainsi des pathologies dues au confinement en cage. Cela permet également une meilleure sociabilisation. L’exercice est aussi très bon pour les lapins souffrants de pathologies urinaires.